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Actions faciles et engagement

Quand la peur et le stress débarquent, un peu de méthodologie permet de se remettre à flot.

Il y a quelque jours, j’ai reçu mes cartes de visite !
Au delà du plaisir d’avoir créé et d’en voir le résultat, il y a une autre satisfaction. Car ces cartes, elles ont trainées 3 mois dans mes modèles de doc sans que je me décide à les imprimer.

Pourquoi? Parce qu’il y a pour moi une affirmation dans ces cartes que j’ai du mal à faire : me montrer, sortir de ma discrétion protectrice.
Les personnes qui m’entourent ont l’habitude de voir une certaine Sophie, dans un cadre assez simple et convenu. Et aujourd’hui, en exerçant en tant que coach je chamboule cette image. Je m’expose. Montrer ma personnalité, mes rêves, mes réussites et mes échecs. Je m’expose au regard de l’autre, à son jugement, son accord ou son désaccord.

Parfois, je repousse les actions qui sont vraiment engageantes à mes yeux. Je choisis les actions faciles.

Si j’en parle aujourd’hui c’est parce que je vois ce même phénomène dans mes coaching et à mon boulot.
Actuellement, nous traversons une crise là où je travaille. Et il faut avouer, que ça ne se passe pas comme dans les films où tout est fluide, précis, rapide. Non. On peine à prendre des décisions, chaque action nous demande une énergie de malade, ou on fait des trucs qui nous rassurent mais peu efficaces. Peur, stress, difficulté à aller sur des changements engageants.
Exactement ce qui peut se jouer au niveau individuel.

Alors dans ce cas, qu’est-ce qui marche?

Contrôler sa peur et son stress, les regarder en face, les accueillir puis les évacuer.

C’est facile à écrire, beaucoup moins à faire. C’est aussi une question d’entrainement.
Je sais qu’il y a une ambivalence à vouloir à la fois contrôler et laisser s’exprimer. Quand je dis « contrôler », cela signifie ne pas se laisser embarquer lors des pics de peurs et de stress. C’est aussi ne pas les laisser s’installer.
Et quand je parle de leur laisser de la place, cela signifie faire une pause où l’on écoute cette émotion, on la laisse s’exprimer entièrement.
C’est prendre par exemple 5 min pour respirer et ensuite écrire sur ce que l’on ressent.
Et s’ils reviennent? On recommence !

Se prévoir des temps pour poser la situation, son objectif et les actions pour y parvenir.

Le livrable c’est un plan d’actions précis, concret, calé dans le temps.
Rendre visible, nommer ce qui est, est indispensable. Individuellement ou collectivement, cela permet de prendre conscience et de revenir au réel. On quitte l’émotion. C’est ensuite ce qui permet la mise en action : la confrontation à la réalité (la sienne, celle de notre équipe, de notre entreprise) entraine une mise en mouvement.

Dérouler son plan d’actions, s’y tenir, sans se faire des noeuds au cerveau.

On agit. La réflexion revient plus tard sur des pauses prévues (1/mois c’est pas mal) pour s’assurer qu’on avance dans la bonne direction. On peut modifier son plan d’actions à ce moment là.

Se lâcher, se détendre, réfléchir, agir.

Petit pas comme mes cartes de visite, véritable course de fond avec la crise que nous vivons, c’est en changeant nos habitudes dans les premiers cas que l’on fait face aux seconds.

Bel entrainement et bel engagement à vous !

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