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Le temps c’est …

Oui c’est quoi le temps ? De l’argent, quelque chose qu’on perd, qu’on gagne ?

Et surtout le temps, c’est quoi pour vous ?

Je pense et je vois que la période que nous traversons pose plus que jamais la question du temps. Pour certains c’est un temps vide à occuper, pour d’autres c’est une surcharge de tout : travail, stress, incertitude.

Alors, comment se réapproprier son temps ?

En étant curieux de ce qu’il est, de ce qu’il nous dit. En explorant à quoi il nous renvoie. 

Et aujourd’hui, je vous propose d’aller voir plus précisément du côté de la surcharge de travail ou d’activité, et du temps qui nous manque.

Se réapproprier son temps et son travail permet de reprendre les rênes de son activité. Ne plus subir tout ce qui arrive, revenir à un sentiment de maîtrise, si important pour la confiance et l’estime de soi. Attention, il n’est pas question de tout contrôler et de verser dans un perfectionnisme lui-même source de stress.

Non, les méthodologies de gestion de son temps et de sa charge de travail offrent la possibilité d’y voir plus clair, d’avancer dans la direction que l’on s’est choisi et de se concentrer sur les activités/tâches qui nous apportent une vraie valeur-ajoutée.

Voici une approche que je propose souvent, à découvrir, à tester et à améliorer selon vos envies !

1/ Régler sa boussole

1/ Régler sa boussole

Avant de penser planning, organisation, il y a une étape incontournable qui requiert de faire une pause dans le temps continu. Eh oui, paradoxe, se réapproprier son agenda surchargé passe par un break.

Lorsque l’afflux de tâches, d’actions, d’infos ne s’arrête pas et devient ingérable, il y a désorientation.

Nous perdons de vue la direction, les objectifs qu’on s’était fixé et nous sommes ballotés par des contraintes et des injonctions extérieures. Un terrain idéal pour le stress. Une perte de contrôle.

Alors pour reprendre pied, je conseille toujours de commencer par souffler, respirer puis d’aller explorer ce qui est souhaité

En entreprise, ce sera de faire le point sur les objectifs donnés par la société en lien avec sa propre vision.

En indépendant, ce sera de revenir aux objectifs qu’on s’est fixé pour notre activité : objectifs de CA, équilibre pro/perso, transformation d’offre…

L’enjeu de cette étape est aussi d’aller réveiller l’envie, le plaisir, sous la tonne d’actions enchaînées depuis des mois. Sortir du mode automatique.

Envie d’essayer ?!

Quelques questions simples, dans ce cas :

  • « Quelle est ta vision à 3 mois, 6 mois, 1 an ? »
  • « Que veux-tu avoir réalisé à ces échéances ? »
  • « Qu’as-tu envie de faire cette semaine ? En quoi ce serait satisfaisant pour toi ? »

2/ Se confronter au réel

La seconde étape est de d’aller comparer ses ressentis et le réel. « Je suis débordé.e », « Je n’ai pas le temps » : est-ce vrai ?

On ne va pas se mentir, quand la charge de travail est très importante, c’est souvent vrai.

Néanmoins, mettre en lumière le déroulé de sa semaine aide soit à prendre conscience que c’est ubuesque, soit qu’il y a des poches de liberté à exploiter.

Pour cette étape  je vous propose l’exercice suivant :

– Prenez une feuille blanche et divisée là en jours de la semaine ou imprimez un semainier.

– Identifiez ce que vous voulez observer : temps de travail, temps pour faire des choses pour soi, temps de repos, temps de prospection, temps avec les autres, temps contraint (expl : trajet)… Bref, sélectionnez les 4-5 catégories qui sont importantes pour vous et associez-y une couleur.

– Durant une semaine, observez et notez comment s’articule, se répartissent vos différentes catégories de temps.

Une fois la semaine passée : regardez, ressentez ce que dit ce suivi. Quelle catégorie est dominante, laquelle est minime, quelle émotion émerge en regardant votre semaine… C’est le moment d’accueillir et de constater, tout simplement.

Qu’est-ce que je fais de mon temps ?

3/ Ma  capacité et ma charge

Après l’observation, la planification.

En industrie, pour savoir comment  produire la demande client et comment la planifier, on fait ce qu’on appelle une analyse charge/capacité.

La charge c’est le volume de ce qu’il y a à produire et sa conversion en temps. 

La capacité, ce sont les moyens humains et techniques que l’entreprise a pour produire cette demande.

C’est la même chose pour n’importe quel métier ou activité finalement. De combien de temps je dispose et qu’est-ce que je dois accomplir ?

Cela implique d’être au clair sur 2 choses :

Le temps qu’on souhaite alloué à son activité. Et je dis bien souhaite. Car qu’on le veuille ou non, il y a dans le surmenage un moment où une, voire des décisions s’imposent. Et pour prendre ces décisions, parfois difficiles, nous avons besoin d’être au clair sur ce que l’on souhaite réellement. C’est là que le coaching prend tout son sens, car il aide à se re-connecter à ce qui est important pour soi.

Donc : « combien d’heures par semaine veux-tu consacrer à ton activité/travail ? »

Ce sera notre capacité.

– La charge, c’est ce que l’on a à faire.

Pour cela je m’appuie et je conseille l’approche préconisée par François Délivré dans son excellent livre Question de temps.

L’approche est simple : lister toutes les tâches que l’on a à faire dans la semaine, évaluer à la grosse maille le temps que ça va nous prendre et faire un premier exercice d’adéquation. Ce que j’ai prévu est-il compatible du temps dont je dispose (et que j’ai choisi)? Oui, nickel. Non, on en parle au prochain chapitre.

Je recommande de faire aussi cet exercice à la journée lorsqu’il y une charge de travail importante.

Et à présent, où en sommes-nous ?

Nous avons clarifié nos objectifs, pris conscience de la répartition de nos temps dans la semaine. Nous nous sommes recentré sur nos souhaits, avons évalué si la semaine prochaine nous allons pouvoir faire tout ce qui est prévu.

Pas mal non ?! Et bravo. Car s’interroger sur sa manière de vivre et gérer son temps touche à des ressentis très personnels. Cela réveille parfois des croyances, des vécus qu’on préfèrerait laisser sous cloche.

Reste un dernier zoom : que faire quand ma charge est supérieure à ma capacité ?

4/ Prise de décisions

Dans ce cas, il n’y a pas 36 milles solutions : on augmente sa capacité ou on baisse sa charge.

Augmenter sa capacité passe schématiquement par 3 possibilités : augmenter ses heures de travail, déléguer/embaucher/prendre un prestataire, gagner en efficacité dans sa façon de travailler.

Baisser sa charge c’est : prioriser, reporter ou même abandonner certaines actions/projets, négocier du délai… A chacun selon sa personnalité et ses envies.

Quoiqu’il en soit pour ces 2 aspects, c’est le moment de prendre des décisions. Elle seront plus faciles à prendre si on est clair sur ce que l’on veut.

Nous sommes arrivés au bout du processus. Une fois testé, l’idée est de retenir ce qui vous convient et de laisser le reste.

Surtout, surtout, toute méthodologie doit être un levier, un moteur, pas une contrainte. Il y a des périodes où nous avons besoin de nous laisser porter plutôt que de planifier. Des périodes propices à la pause, d’autres à l’action. Sans oublier que nous avons tous des besoins différents en terme d’organisation : besoin de temps et de calme, besoin de stimulations extérieures et de changements d’activité. A vous de faire en fonction de ce qui est juste pour vous.

Pour aller plus loin, voici quelques ressources qui me plaisent et que je trouve aidantes :

– François Délivré, Question de temps : pour un check-up complet de notre rapport au temps,

– 2 articles sur la surcharge de travail : https://pickr.fr/6-astuces-pour-lutter-contre-la-surcharge-de-travail/https://www.penser-et-agir.fr/surcharge-de-travail/,

– pour les indép et entrepreneur.es, le délicieux et vivifiant blog des Aventurières, qui parle régulièrement de ces sujets : https://www.lesaventurieres.com/

Une question, besoin d’une précision ? Vous pouvez me contacter via les commentaires ou mail : [email protected]

Beau voyage au cœur de votre temps 💙🙂

Photo principale : Estée Janssens on Unsplash

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Prêt.e pour 2021 ?

Comme 2020 m’a parue longue ! Et en même temps très condensée, comme ramassée dans le temps.

Puis l’année 2021 est arrivée. Elle est là.

L’étape du bilan

En travaillant sur les « étoiles » d’un de mes clients, je me suis rendue compte que je n’avais même pas réfléchi à cette nouvelle année. Une absence. 

Des projets mais rien de clair, des envies mais vaporeuses. Qu’est-ce que je vais faire cette année?

Comme si l’arrêt sur image de nos vies, l’incertitude, l’appréhension avaient bloqué ma capacité à me projeter. Un brouillard.

Alors j’ai commencé à réfléchir … et puis je me suis rapidement arrêtée. Non, j’allais d’abord faire un bilan. 

Et là, j’ai eu comme un vertige. J’ai réalisé que j’étais un peu sonnée par cette ex-année. Je ne réalise pas trop tout ce qui s’est passé, tout ce que j’ai fait ou pas fait justement.

J’ai alors commencé par le factuel pour aller ensuite sur l’analyse, histoire de réveiller mes neurones ankylosés.

Une fenêtre s’est ouverte.

Alors je vous propose cet exercice pour faire votre bilan 2020. A faire tranquille, avec une tasse de café ou de thé, et une musique qui fait du bien (ou pas !).

  1. Commencez par ce que vous avez réalisé concrètement l’année dernière,
  2. puis réfléchissez à ce qui s’est bien passé, ce que vous avez aimé, kiffé, savouré,
  3. enfin, penchez-vous sur ce qui aurait pu mieux se passer.

Ce bilan est comme un coups de rétroviseur, il donne de l’élan pour réfléchir à ce qui est devant.

Comment clarifier mes objectifs ?

Une fois votre bilan 2020 fait, vous êtes prêt.e pour l’étape des projets et des objectifs

Pour aborder cette réflexion je vous propose 2 premières questions : 

* Qu’est-ce que vous avez envie de faire cette année ?

* Qu’est-ce qui vous motive le plus en ce moment ? 

Soit vous le faites en mode brainstorming, vous notez tout ce qui vient. Soit vous catégorisez : 

perso, boulot, amour, amis, voyages, développement perso …

Ce qui est central, c’est que la réflexion soit aussi connectée à ce que vous ressentez. Qu’est-ce qui vous fait vibrer ? Qu’est-ce qui vous appelle ?

Il y a des projets et des objectifs qui vont satisfaire votre ego et votre raison, mais pas votre cœur. 

Soyez bien à l’écoute de ce qui vous apporte une sensation d’ouverture et une sensation de fermeture. 

Si rien ne vient, pas de problème. Vous pouvez prendre votre temps, le faire quand vous sentez que c’est le bon moment, et vous pouvez aussi dessiner !

Les mots sont parfois bloquants. Dans ce cas, prenez une grande feuille de papier et imaginez-vous d’ici quelques mois. Où êtes-vous, que faites-vous, avec qui …? Et posez les images sur le papier, même si c’est un rond et un carré.

Votre liste de projets et d’objectifs est faite ? Super, mettez-la en forme comme ça vous convient (écrit, informatique, dessin…) et reprenez-la dans quelques jours. Puis quand vous sentez qu’elle vous donne des ailes et de l’énergie, mettez un point final. Ce sera votre carte pour les mois à venir. 

Prochaine étape : on concrétise !

Comment planifier mes projets ?

Après le bilan, la projection, maintenant on passe au concret : on planifie !

Pour cela reprenez chacun de vos objectifs et placez les dans le temps. À quand voulez-vous avoir réalisé ce projet

Quand la date est fixée (à peu près, on est d’accord), réfléchissez aux grandes étapes nécessaires pour atteindre votre objectif

De nouveau, si besoin, passez par un dessin. Posez un point B (votre arrivée) et un point A (votre départ). Quelles sont les actions à mettre en place pour aller du point A au point B ?

Une fois que vous les avez, vous pouvez les répartir par mois. 

Possible que votre délai initial soit à revoir (trop court ou trop long).

L’idée c’est d’avoir des jalons

Par exemple : je veux faire un semi-marathon au mois d’octobre. Quand dois-je commencer  et comment je cale dans le temps mon planning d’entrainement ?

Ou, je veux atteindre tel CA à la fin de l’année : comment je l’échelonne, quelles actions je mets en place et à quelles dates ?

Ou encore, je veux prendre soin de moi : quels rituels je mets en place, à quelle fréquence ?

Pas besoin de rentrer dans le détail. L’objectif de cette étape c’est d’avoir de grandes lignes directrices. Ce qui sera à détailler c’est surtout le plan d’actions au mois.  

Pour certains.es cette étape peut paraître fastidieuse. Elle est structurante. Après libre à chacun.e d’adapter le nombre d’objectifs et le détail de cette planification annuelle. 

Comment garder de l’énergie et de la motivation dans mon projet?

Votre projet 2021 et vos objectifs sont bouclés, au chaud et vous avez réalisé vos premières actions. Bravo !

C’est en soi un beau challenge. Et c’est le moment de faire une pause. 

Oui, car ce qui donne de la force et qui permet d’avancer avec sérénité, c’est de savoir aussi laisser les choses flotter.

Alors on s’arrête un moment. On oublie les actions, les résultats et les délais. On savoure.

Ce qui a été réalisé, ce que ça nous procure, ce qui est à venir. 

Faire le vide permet ensuite de reprendre calmement son plan annuel, voir ce qui a été fait, ce qui reste à faire et planifier le mois qui arrive. Lever le nez du guidon pour s’assurer que vous êtes sur la bonne voie. 

L’idéal c’est de planifier une heure, tous les mois et de savoir à l’avance ce que vous allez y faire, comme par exemple :

  • revue des actions du mois passé : ce que vous avez fait, pas fait et pourquoi,
  • avancement par rapport à vos objectifs de l’année,
  • ce que vous allez faire le mois prochain pour avancer sur vos projets.

Alterner les moments de réflexion, d’action, de pause.

Nous voilà arrivés au bout de cet exercice de projection et de planification, déterminant si vous avez des projets et des objectifs à accomplir, des rêves à explorer. 

Belle année 2021 à vous 🙂💜 !

Une question, besoin d’une précision? N’hésitez pas à me le dire en commentaire ou à me contacter !

Photo by Matthew Sleeper on Unsplash

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Talents cachés

Vos talents, vous les cachez ou vous les montrez ?

Perso, je les ai longtemps cachés. Un réflexe de protection. Il ne fallait pas être trop visible. 

Et puis il y a un peu plus d’un an, j’ai fait ma formation de coaching. Et j’y ai trouvé un retour de mes talents.  Un talent pour écouter, pour laisser de l’espace à l’autre, pour capter des émotions. Un talent pour coacher. Cette expérience m’a bouleversée.

Car à force de me faire discrète, j’avais aussi développé au fil des années une frustration paradoxale. J’ai commencé à me plaindre de n’avoir pas assez de reconnaissance de mes capacités, des résultats de mon travail. Je me plaignais et je me planquais, super !

A vrai dire, cette reconnaissance je l’ai déjà vécue. De profil zèbre/multipotentiel, beaucoup de choses m’étaient faciles enfant. Et ça se voyait. Puis, la saison des cyclones est arrivée et j’ai alors trouvé 2 parades : ne rien laisser paraître de mes émotions et me couper de mes désirs. Une armure en acier trempé. Résultat, je n’ai plus su me connecter à ce flow, cette facilité. Ou par intermittence.

Talent assumé = réussite

Pourtant, qu’elle soit personnelle ou professionnelle, la réussite ne peut arriver sans cette affirmation de nos talents. Et c’est ainsi que je comprends la notion d’affirmation. Il n’est pas question d’utiliser ses talents comme un slogan de pub. Il est question de les vivre. Il n’est pas question de rechercher l’aval d’une réussite sociale qui est une validation extérieure, et de ce fait un puit sans fond. Il est question de reconnaitre ce qui fait notre unicité, notre force voire notre puissance. Comment jouer si on met de coté nos meilleures cartes ?

Reconnaitre et travailler sur mes talents à ouvert une porte. Avant, je l’avais fermée. 

S’assumer, porter haut les couleurs de nos forces, les mettre au service des autres, partager cette réussite. Et la vie se met en mouvement.

Apprendre à assumer ses talents

Et peu importe pourquoi vous ne l’avez pas ou peu fait jusqu’à présent. Une seule chose compte désormais : oser montrer vos talents ! 

Vous aurez peut-être besoin de conseils pour les mettre en avant sur votre CV, lors d’un entretien d’embauche ou de prospection. Vous allez peut-être vous sentir mal à l’aise ou au contraire libéré. Parler et assumer ses talents ça s’apprend, comme le vélo. Au début c’est instable, puis ça permet d’aller plus vite et plus loin.

La première étape est déjà d’en prendre conscience. Pour cela, vous pouvez commencer par écrire les talents que vous pensez avoir. Puis partir à la recherche de feedback d’autres personnes (positives et constructives, c’est mieux !), dans votre entourage personnel et professionnel.

Ensuite, l’idée est de savoir les nommer, les placer, de pouvoir en parler avec assurance et simplicité. Comme vous parleriez de la couleur de vos cheveux ou de votre âge. Et ainsi, de les ancrer. 

La vie est trop courte pour ne pas profiter pleinement de qui nous sommes.

Alors beaux talents et belles reconnaissances à vous  💚🙂!

Et un peu de lecture…Un superbe texte que je croise souvent ces derniers mois :

“Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toutes limites. C’est notre propre lumière, et non notre obscurité qui nous effraie le plus. 

Nous nous demandons: qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux, fabuleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? (…) Vous restreindre, vivre petit ne sert pas le Monde. Il n’y a rien d « éclairé » dans le fait de se rétrécir afin que les autres ne se sentent pas en insécurité en votre présence. (…) Et quand nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons, sans en être conscients, la possibilité aux autres d’en faire de même.

Quand nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.”

Texte de Marianne Williamson, prononcé par Nelson Mandela lors de son discours d’investiture. 

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Débloque ton projet !

Vous n’avez jamais eu l’impression que votre projet professionnel stagnait?

Comme une perte d’élan ou de boussole. 

Eh oui, car un projet ce n’est pas linéaire. L’avancement et les résultats ne sont pas toujours au top du top. C’est l’histoire des vagues. C’est aussi comme une descente en canoë. Sur certains passages il n’y a plus de courant. Sur d’autres il y a des rapides. Dans les phases de plat, il faut ramer, dans les rapides il faut de la technique et se laisser porter. 

Je sais, je veux, je peux, je connais

Un projet qui stagne peut avoir plusieurs origines : 

“Je ne sais pas” : je savais avancer sur les étapes précédentes mais pas là. Ou je crois que je ne sais pas faire, je ne me sens pas capable.

“Je ne peux pas” : il me manque du temps, de l’argent, bref, je n’ai pas les moyens.

“Je ne veux pas” : ce n’est pas le chemin que je veux prendre. Je ne veux pas ça ou je ne veux pas le faire comme ça.

“Je ne connais pas” : je flippe! Je vois les rapides et je ralentis. Ou je me mets carrément sur le bord car là, je ne sais pas ce que ça va donner.

Méthodologie et intuition

Et j’ai remarqué au fil des projets ou clients accompagnés, qu’avec 2 leviers simples, on peut relancer son projet : la méthodologie et l’intuition. 

La méthodologie c’est faire le point sur où on en est, comment préparer la phase suivante et lever les obstacles liés aux moyens.

L’intuition, c’est se recentrer sur ce que l’on veut et clarifier les blocages. Puis prendre une décision dans un état de profond alignement.

C’est ce que je vous propose avec l’offre « boost ton projet » ! 3 mois de coaching intensif pour reprendre la méthodologie de son projet et retrouver son intuition créatrice. Un coaching plus intense, pour se remettre dans le flow et sentir que son projet bouge.

Pour cette rentrée et jusqu’à fin septembre cette offre est moitié prix

Pour en profitez, c’est simple, et c’est en me contactant. Je vous proposerai un premier entretien téléphonique pour vous permettre d’avoir plus d’informations sur l’offre et savoir si nous avons envie de travailler ensemble.

Belle fluidité à chacun.e !

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Se ressourcer et se rappeler de vivre

“Lieux ressource” ça vous parle ?

Utilisés en hypnose et en sophrologie, les lieux ressource le sont aussi en coaching. Ce sont des lieux réels, qui aident à se ressourcer.

Et j’ai appris à les cultiver. 

L’idée, c’est de trouver les lieux, les endroits positifs pour soi. Le lieu qui nous aide à nous détendre, celui qui nous permet de travailler facilement, d’être créatif, de se sentir pousser de ailes…

Ça peut être une pièce, un lieux public comme une bibliothèque, une région, un paysage.

Comme une cartographie de notre monde intérieur, du meilleur de ce que l’on sait être, le secret de nos sources d’énergie

La vallée d’Aoste est l’un de mes lieux ressource. J’y reviens à l’essentiel, que ça me plaise ou non. Je m’y recharge ou je m’y confronte. C’est toujours riche, profond, intense. Et en même temps d’une grande simplicité. 

L’essentiel. 

Comme ce panneau en bois à la sortie d’un hameau :  » Ricordati di vivere  » !!!

Ricordati di Vivere
« Rappelle-toi de vivre! »

Belle cartographie à vous 🔥❤️🙂!

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Etoile de mer et lâcher-prise

Vous savez ce qui vient après le trop de tout?

L’étoile de mer

Après le trop de pression, de boulot, de devoirs à faire, de confinement, de déconfinement, d’informations, d’incertitudes, de formation, de coaching, de changements… vient le temps de l’étoile de mer. 

Faire l’étoile de mer, c’est d’abord trouver la bonne position pour flotter. C’est ensuite profiter, regarder le ciel ou fermer les yeux, écouter les bruits assourdis par l’eau, sentir son corps bouger au grès des mouvements de l’eau. 

Lâcher-prise pour se ressourcer

En ce moment, c’est ce que je fais. Après des mois intenses intellectuellement et physiquement, je suis dans cette phase d’économie d’énergie et de lâcher-prise. Je laisse décanter et je me ressource. 

Plus de rituel, du sport si j’ai envie, plus d’objectifs à atteindre ou de lectures pro. Je laisse couler. Avec parfois, une appréhension au début : « Et si à cause de cette pause j’échouais! ». Un élan qui ne veut pas que je lâche justement.

Puis le temps calme s’installe, ou plutôt je m’y installe. Avec plaisir.

C’est la pause avant le rebond, l’intégration de tout ce que j’ai appris et vécu avant une nouvelle phase active. C’est le cycle de la créativité, de la résilience. Cette phase atone, que l’on retrouve dans les théories de design thinking ou theorie U. 

J’ai appris à apprivoiser ces cycles. J’en ai fait une de mes forces, et là je savoure. 

Maintenant à vous, essayez !

Bonne étoile de mer 💦 🙂💙

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Couleurs et personnalité

« Quelle couleur es-tu? »

Cette question est souvent posée avec beaucoup de curiosité. Comme si la réponse allait ouvrir les portes de votre personnalité, de votre monde intérieur à celui ou celle qui la pose. Il va comprendre, ouf, enfin !

Cette réponse, elle découle des tests de personnalité qui vous donnent un résultat sous forme de couleur.

La plupart du temps on distingue 4 grandes dominantes de personnalité : rouge, jaune, vert et bleu.

Je n’aime pas ces tests. Les passer, déjà, me met face à une montagne d’interrogation à chaque question : et si je veux répondre « tout », et si je réagis comme ça puis comme ça, et si ça dépend de mon humeur, de la situation, des personnes avec qui je suis … Bref.

Personnalité arc-en-ciel

Quoi qu’il en soit, je ressors bien souvent à dominante vert, avec pas mal de bleu, un peu de jaune et un peu de rouge. Avec le coaching Meta que j’ai fait récemment je me sens clairement à dominante jaune et vert, puis pas mal de rouge et du bleu que j’ai surtout acquis.  (Tapez « personnalité rouge »  sur internet et vous trouverez les significations des 4 couleurs!). Et dans tout ça, il y a une couleur qui est toujours problématique pour moi : le rouge.

Ce rouge est bien ancré en moi, mais je n’en ai pas toutes les caractéristiques : je n’aime pas la compétition, les conflits et je préfère les consensus. Ça ne veut pas dire que je ne sais pas fixer un cadre, trancher. Seulement je refuse l’idée de devoir imposer une opinion ou une manière de faire. Le  rouge est aujourd’hui à la mode, il passe pour la clé du succès dans le business. Je pense que c’est faux.

Le vrai soucis, n’est pas tant le test de personnalité, c’est l’utilisation qui en est faite

Il y a 40 ans la Process Com a permis à la Nasa de constituer les équipes les plus adaptées pour entreprendre un voyage spatial. Des années plus tard, j’ai l’impression que ces tests permettent aux entreprises de cibler des profils types, toujours les mêmes, ça rassure. On a oublié que la diversité était la clé d’une équipe qui réussit.

Et moi, je crois en cette diversité, collectivement et individuellement.

Je crois que toutes les couleurs mènent au succès, que le vrai challenge c’est de savoir les accorder et tirer le meilleur de chacune d’elle.

Alors, bel arc-en-ciel à vous !

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Actions faciles et engagement

Il y a quelque jours, j’ai reçu mes cartes de visite !
Au delà du plaisir d’avoir créé et d’en voir le résultat, il y a une autre satisfaction. Car ces cartes, elles ont trainées 3 mois dans mes modèles de doc sans que je me décide à les imprimer.

Pourquoi? Parce qu’il y a pour moi une affirmation dans ces cartes que j’ai du mal à faire : me montrer, sortir de ma discrétion protectrice.
Les personnes qui m’entourent ont l’habitude de voir une certaine Sophie, dans un cadre assez simple et convenu. Et aujourd’hui, en exerçant en tant que coach je chamboule cette image. Je m’expose. Montrer ma personnalité, mes rêves, mes réussites et mes échecs. Je m’expose au regard de l’autre, à son jugement, son accord ou son désaccord.

Parfois, je repousse les actions qui sont vraiment engageantes à mes yeux. Je choisis les actions faciles.

Si j’en parle aujourd’hui c’est parce que je vois ce même phénomène dans mes coaching et à mon boulot.
Actuellement, nous traversons une crise là où je travaille. Et il faut avouer, que ça ne se passe pas comme dans les films où tout est fluide, précis, rapide. Non. On peine à prendre des décisions, chaque action nous demande une énergie de malade, ou on fait des trucs qui nous rassurent mais peu efficaces. Peur, stress, difficulté à aller sur des changements engageants.
Exactement ce qui peut se jouer au niveau individuel.

Alors dans ce cas, qu’est-ce qui marche?

Contrôler sa peur et son stress, les regarder en face, les accueillir puis les évacuer.

C’est facile à écrire, beaucoup moins à faire. C’est aussi une question d’entrainement.
Je sais qu’il y a une ambivalence à vouloir à la fois contrôler et laisser s’exprimer. Quand je dis « contrôler », cela signifie ne pas se laisser embarquer lors des pics de peurs et de stress. C’est aussi ne pas les laisser s’installer.
Et quand je parle de leur laisser de la place, cela signifie faire une pause où l’on écoute cette émotion, on la laisse s’exprimer entièrement.
C’est prendre par exemple 5 min pour respirer et ensuite écrire sur ce que l’on ressent.
Et s’ils reviennent? On recommence !

Se prévoir des temps pour poser la situation, son objectif et les actions pour y parvenir.

Le livrable c’est un plan d’actions précis, concret, calé dans le temps.
Rendre visible, nommer ce qui est, est indispensable. Individuellement ou collectivement, cela permet de prendre conscience et de revenir au réel. On quitte l’émotion. C’est ensuite ce qui permet la mise en action : la confrontation à la réalité (la sienne, celle de notre équipe, de notre entreprise) entraine une mise en mouvement.

Dérouler son plan d’actions, s’y tenir, sans se faire des noeuds au cerveau.

On agit. La réflexion revient plus tard sur des pauses prévues (1/mois c’est pas mal) pour s’assurer qu’on avance dans la bonne direction. On peut modifier son plan d’actions à ce moment là.

Se lâcher, se détendre, réfléchir, agir.

Petit pas comme mes cartes de visite, véritable course de fond avec la crise que nous vivons, c’est en changeant nos habitudes dans les premiers cas que l’on fait face aux seconds.

Bel entrainement et bel engagement à vous !

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J’accepte la grande aventure d’être moi

« J’accepte la grande aventure d’être moi »

Simone de Beauvoir

Cette phrase me trotte dans la tête depuis quelques semaines.
Elle vient de Simone de Beauvoir.

J’aime cette affirmation.
Il y a comme une reddition et un engagement d’une grande force. Ok, c’est bon, j’accepte, je suis prête, c’est parti.

Il y a aussi une évidence et une vérité qui ne se discute plus : j’ai réfléchi, exploré, vécu… être soi-même est le point de départ de toute chose.

Et puis, il y a cette ouverte à tous les possibles et toutes les richesses. M’assumer et avoir le courage de me laisser être comportera ses difficultés, sa part d’inconnu, son quotidien et son extraordinaire. Ce sera mon aventure, et elle ouvrira sur d’autres.

Alors, voilà, c’est à présent ma priorité, mon challenge et ma ligne conductrice.

J’accepte la grande aventure d’être moi-même :

  • de cultiver et d’affirmer mes talents,
  • d’accueillir mes émotions et mon ego,
  • d’écouter mon intuition,
  • d’ouvrir le pont levis et de partager.

Et je vous souhaite de commencer ou de débuter cette belle aventure!

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